Alexandre Laizet

La valeur de Bitcoin, c'est la confiance dans l'avenir.

C'est la capacité de se dire, oui, le prix de l'immobilier augmente de 6 à 10 % par an, mais je m'en fous parce que moi, j'ai un actif qui augmente de 30 à 60 % par an.

Et parfois, il fait moins 50 % et parfois, il fait x10.

Et donc, il faut être préparé pour faire le x10.

Sinon, les autres qui en ont font x10 et ceux qui n'en ont pas s'appauvrissent.

Alors, comme tu l'as dit, ça a complètement changé, en fait, les participants sur le marché du Bitcoin.

Quand on était en 2017, il y avait quelques hurlus-berlus qui avaient déjà compris ce qu'était le Bitcoin et en fait, ils avaient tout compris.

Ils avaient compris que ce qui est en train de se passer, ce n'est pas que le Bitcoin augmente, c'est que les monnaies fiat, l'euro, le dollar vont à zéro et que la meilleure manière de s'en protéger, c'est d'avoir l'actif le plus rare.

Alors, en 2017, c'était ça.

En 2020, on a commencé à voir les premiers vraiment hedge funds vraiment commencer à participer.

Mais ça n'a pas beaucoup tenu.

Et après, il y a eu des problèmes liés à des entreprises comme FTX qui n'avaient rien à voir avec le Bitcoin, mais qui finalement, en fait, ont volé du Bitcoin pour le mettre sur d'autres cryptos à leur propre intérêt.

Et ensuite, en fait, en 2024, il y a BlackRock qui est arrivé.

et qui a dit « les gars, la récréation est finie, maintenant on va commencer à fournir du Bitcoin à l'ensemble de la population en fait ».

Et en ce faisant, on a déjà eu entre 8 et 10% du Bitcoin qui est passé des mains d'individus vers des mains d'institutions.

Des gens comme toi, également.

Absolument.

Alors, avec les Bitcoin Treasury Companies, Capital B étant le leader en Europe, mais en fait, c'est un mouvement plus général.

Maintenant, il y a les fonds souverains, il y a les banques centrales, et ce n'est pas uniquement le Salvador, maintenant.

C'est le Luxembourg, c'est les Émirats... Les États-Unis aussi, hein.