Camille Jaccoux

Ils ne se posent même pas la question si ça vient vraiment d'eux.

Le nombre de fois qu'on a jasé tabarouette, laquelle de toutes les choses, c'était à quel moment?

Il y en a pas mal, là.

C'est ça.

C'est un peu ça le côté supramental.

C'est qu'à un moment donné, tu dissocies le morceau de viande du rôle et des identités que tu crois avoir ou tu crois être, puis que tu n'es pas pantoute.

Puis quand je disais que tu vis ces expériences-là à tous les jours, les expériences qui t'emmènent de la souffrance, c'est les expériences qui essaient de te faire passer un message parce que tu ne cadres pas là-dedans.

Mais tu dois découvrir pourquoi tu ne cadres pas là-dedans.

L'objectif de tout le monde, c'est de bien vivre et d'avoir la crise à paix.

Pourquoi on va vivre certains événements dans notre vie ?

Ça, ça fait partie des identités, puis des rôles, puis de toute la chenoute qu'on nous programme.

L'éducation que nos parents nous donnent, l'école, les compagnies.

Quand on parle de valeurs, es-tu sûr que c'est tes valeurs à toi ou c'est des valeurs qu'on t'a imposées à travers le temps?

Et que tu ne t'es jamais posé la question si ça fitait vraiment avec toi ou pas.

Il n'y a rien qui peut être imposé si tu n'as pas donné ton consentement.

Fait que quelque part, tu as consenti à ce que ces choses-là fassent partie de toi.

Une chance qu'il ne se réveille pas avec du Megadeth.

Oui, parce que... On dirait qu'il y a un doute.

Non, c'est parce que des fois, ma perception des choses, des fois, j'ai l'impression de rester trop longtemps, des fois, sur un même sujet.

On a divers invités, mais des fois, c'est le même message qui est passé.