Michaël de Marliave

Et pour Marc, c'est la libération.

Tout lui sourit enfin.

Les portes des Etats-Unis s'ouvrent finalement.

Il a dû batailler un peu pour s'assurer de garder le contrôle de sa boîte.

Mais vu les 550 millions qu'investit TPG, il paraît évident que ses nouveaux alliés américains ont intérêt à ce que l'entreprise se porte bien.

J'aime plus va pouvoir continuer sa percée et s'asseoir comme le géant mondial de la carte à puce.

Ce soir-là, il rentre chez lui l'esprit léger.

Début 2001.

Six mois après l'arrivée de TPG, l'ambiance change à GEM+.

Dans les couloirs de l'entreprise, on commence à voir arriver des Américains partout.

Un nouveau directeur général, Antonio Pérez, un nouveau directeur financier, puis, un par un, toute l'équipe dirigeante historique se fait remplacer.

Pour autant, la croissance de GM+, continue.

L'arrivée sur le marché américain est un succès.

La première alerte, c'est Antonio Pérez, le nouveau directeur qui multiplie les communiqués maladroits aux investisseurs.

Et ça tombe au pire moment.

Marc Lassus voit horrifié le cours de J'aime Plus baisser en bourse.

Une première depuis sa création.

Sauf que les décisions absurdes ne s'arrêtent pas là.

Là, Marc monte au créneau.

Il s'y oppose de toutes ses forces et parvient à faire revenir Antonio Perez sur sa décision.