Éric Di Meco

Et c'est pour ça que la tête, ce soir, sur cette première mi-temps, d'après moi, était plus préjudiciable que le reste, finalement.

Parce qu'il y avait des mauvais contrôles, des mauvais passes.

J'ai vu Greenwood faire une transversale du droit en touche.

Derrière, Pachao faire un contrôle le long de la ligne en touche.

Des trucs à ce niveau-là qui ne doivent pas se voir.

Mais comme quoi, la tête, quand tu joues à l'OM et au stade Vélodrome, c'est compliqué.

Le plus joli.

impressionnant c'est Aubameyang Daniel quand tu vois les occasions qui ratent en première mi-temps alors tu peux les rater mais c'est qu'en plus tu sens que même lui quand il fait ses gestes offensifs sur des occasions de but il les fait pas complètement il est un peu en dedans t'as lui en gros en première période t'as le petit Bacola Vermeuren qui surnage et Ouéa

Exactement, parce que là, tu tournes comme tu veux.

Sur ce début de deuxième mi-temps, je ne sais pas ce qu'il s'est dit dans les vestiaires, et on peut tout imaginer, on peut tout inventer même.

Sauf que les deux buts qu'il va te mettre là, c'est d'abord la preuve d'un grand attaquant qui a un gros mental malgré ce qu'il a fait en première mi-temps.

Et ce n'est pas être truc que tu dis à la mi-temps, tu dis bon allez, on va aller mettre un centre avec Aubameyang qui va venir couper au premier poteau et mettre...

pointue juste devant le gardien et ce but extraordinaire du coup elle là-bas sans gardien dans le but mais avec un but qui est devenu tout petit

Moi, je pense que, et on l'a vu, dès qu'ils ont pris le dessus, comme par hasard, ils sont retournés au pressing devant.

C'est-à-dire que la force collective vient des fois d'un moment du match que tu n'attendais pas.

Un but, un tacle, des fois c'est un arrêt de gardien, des fois c'est des trucs comme ça qui te relancent dans le match.

Et tu ne peux même pas l'expliquer.

Et à l'arrivée, en deuxième mi-temps, tu te rends compte qu'en première mi-temps, on a dit qu'ils ne seraient pas invités.

En deuxième mi-temps, tu te dis que tout est possible maintenant.

Dans un instant, Farid avec nous au 32-16.