Wallerand Moullé-Berteaux

J'ai l'impression qu'en fait, toutes les paniques de crypto, parce que moi, pour le coup, je connais très bien, je suis des cryptos depuis 2018-2019.

Moi, j'ai l'impression que ce qui arrive là, c'est juste à chaque fois, on oublie que ça arrive.

Mais en fait, c'est juste normal, en fait, dans cette industrie.

Comment tu regardes ça, toi, qui du coup investis sur le très long terme, en fait ?

Est-ce qu'il n'y a pas aussi le fait que le Bitcoin s'est déplacé de San Francisco à New York déjà ?

Oui !

Et donc en fait aussi faisant son inspiration.

Mais après moi, revenir sur la baisse, c'est tout parce qu'on va peut-être se prendre une bulle IA d'un point de vue financier.

En revanche, et on en parlait même un peu en off avec toi, Carlos, est-ce que l'IA va changer la manière dont on bosse ?

Oui !

Internet a changé la manière dont on vit et pourtant ça s'est pris une bulle.

Et en fait, pour moi, je fais cette même comparative, c'est le fait qu'en tant que société, en tant qu'investisseur individuel, en tant qu'être humain, on est incapable d'encaisser des chutes et des hausses aussi violentes qu'on a pu connaître avec Nvidia, qu'on a pu connaître avec le Bitcoin, qu'on a pu connaître, enfin que mon père, moi, avait connu avec la bulle Internet.

Mais la réalité, c'est que

Tu pourrais être mon père, Carlos.

Mais ce que je veux dire par là, c'est que j'ai l'impression qu'on redécouvre les sujets et notre crainte dépend du regard d'une population sur un actif au lieu d'essayer de regarder sur le long terme.

Moi, et peut-être que certaines personnes le savent, mais je crois beaucoup dans le Bitcoin depuis le début, pas vraiment le reste des autres crypto-monnaies, mais simplement parce que je constate

que l'inflation est forte et je pense même qu'elle est considérablement sous-estimée dans les indices.

Et on le voit bien parce qu'en fait, tout le monde s'appauvrit et s'appauvrit beaucoup plus vite que le taux de l'inflation qu'on nous annonce.

Les salaires ne montent pas.

Et donc, en fait, quand tu regardes...