Enquête sur la précarité menstruelle | Mesurer l'impact des projets sur la vie des personnes menstruées

Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. Ce proverbe m’a toujours un peu dérangée. Déjà car, ce n’est pas si simple. Mais aussi, sur le principe, oui, il faut pas simplement donner les poissons, car sinon quand on s’en va, il ne reste plus rien.  Mais le mieux, ce ne serait pas d’apprendre comment construire le matériel nécessaire à la pêche, puis d'apprendre à pêcher, mais aussi de laisser suffisamment de poissons sur place pour que personne n’ait faim non ? Comment savoir ce dont les autres ont besoin ? Comment fait-on pour évaluer l’impact que telle ou telle action a sur la vie des autres ?  Mais surtout, si vous écoutez les épisodes depuis quelques semaines maintenant, peut-on savoir si tous les projets que je vous présente depuis le début pour lutter contre la précarité menstruelle vont, excusez-moi du terme, mais, servir aux personnes menstruées ? Est-on capable d’assurer que oui, ce projet à changé positivement la vie de x dizaine, centaine, milliers de femmes ou de jeunes filles dans le monde ? Pour le savoir j'ai rencontré Pierre-Yves Durand, Chargé d'évaluation à l'Agence Française de Développement et Juliette Averseng de KOIS. Sujets abordés : - les contrats à impact - Esther Duflo et son prix Nobel - le concept de finance innovante - comment attirer de l'investissement privé sur des projets d'innovation sociale ? Production : MedShake Studio   Ecriture : Marguerite de Rodellec Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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