Peut-on parler d'obscurantisme de la douleur ? (partie 2)

Quand on parle de santé féminine, on parle souvent de tabou. Le tabou, ce sur quoi on fait silence, par crainte, pudeur. Dans cette saison de Cheminements, je fais la rencontre de femmes qui, par leur projet, se doivent de briser ce tabou pour faire avancer l’innovation et la recherche. Et le sujet de cet épisode n’échappe pas à la règle, loin de là. Douleur, définition. Sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps. Sentiment pénible, affliction, souffrance morale ; chagrin, peine. Si on met le mot au pluriel : Perception douloureuse des contractions utérines lors du travail. C’est dingue, on part du mot qui a la définition la plus nulle du monde et sans chercher je tombe sur les contractions utérines. Ce qui me donne envie de dire, la douleur c’est quelque chose que l’on connaît bien au quotidien. Douleur pendant les règles, pendant les rapports, douleur pelviennes, douleurs vulvaires. Douleur neuropathique, douleur centralisée. Mais pourquoi on ne parle pas de la douleur ? Est-ce qu’on s’en rend compte que maintenant qu’on a mal aussi souvent ? Est-ce qu’on peut parler d’obscurantisme de la douleur ? Bienvenue dans Cheminements. Paola est la fondatrice de Vulvae, un programme d’accompagnement thérapeutique dédié au soin des douleurs vulvaires. Avec elle, nous avons parlé de la douleur mais sous un angle sociologique. Parce que oui, c'est important d'avoir ces connaissances quand on crée une société qui s'appelle Vulvae, spécialisée dans les douleurs de la vulve. Ressources : www.vulvae.io Crédits  Ecriture : Marguerite de Rodellec Production : MedShake Studio, studio de podcast spécialisé dans la santé, créé par Anca Petre et Margot de Rodellec.  Suivez MedShake Studio sur Instagram / LinkedIn / Twitter / Facebook  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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