Matthieu Ricard

La plupart du temps en paix.

Bon, il y a des exceptions, mais si on voit bien...

C'est aussi l'éducation, bien sûr.

C'est le libre-échange.

C'est tout un sujet, parce que le libre-échange poussé à l'extrême, c'est le libre-échange de devenir très riche aux dépens de ceux qui ont privé de liberté.

Mais en gros, si vous échangez avec quelqu'un, vous avez intérêt à qu'il soit en vie et prospère, pas que vous ayez complètement brûlé ses terres et assassiné la plupart des gens.

C'est aussi l'importance, le statut de la femme.

C'est une femme, par exemple, pour contrôler le nombre d'enfants qu'elle a, les éduquer.

Il y a moins de chances que ces enfants, parce qu'il y en a trop et ils sont out of control, qu'ils deviennent délinquants et autres.

Tous ces facteurs ensemble font que la violence a diminué globalement.

Alors c'est un fait, c'était bien étudié.

Il y a eu en France des articles, c'est dogmatique et tout.

Ben non, c'est pas dogmatique, c'est basé sur la réalité.

Parce que si on voit à l'époque, parce qu'il faut voir ça relié à la population mondiale, Jean Giscan, bon,

Si on rapporte le nombre de morts qu'il a fait, je crois que c'est quelques millions, parce qu'il massacrait en masse les populations qu'il ne voulait pas se rendre, soit il les pillait, soit il les massacrait.

Si on rapporte ça à la population d'aujourd'hui, il aurait causé 60 millions de morts aujourd'hui.

C'est le grand malfaiteur de l'humanité.

Sauf qu'à l'époque, c'était d'autres millions parce que la population était bien moindre.

Il y a eu une guerre civile en Chine qui a fait aussi, je ne sais pas, 6 ou 7 millions de morts, ce qui correspondrait maintenant à 50 millions.

Donc tout ça c'est relatif.