Matthieu Ricard

L'émerveillement devant la part sauvage du monde.

Il y a beaucoup d'images de paysages.

Si quelque chose vous émerveille, vous n'allez pas le détruire.

S'il y a une belle fleur, vous n'allez pas la piétiner.

Donc, le respect naît de l'émerveillement.

Donc, être concerné par le sort de la nature sauvage et donc agir.

C'est un peu un appel aussi à l'action.

Et puis, j'ai des portraits.

Donc là, c'est redonner confiance à la nature humaine pour prendre conscience de notre humanité commune.

Et puis là, on a essayé, c'est un peu comme des figures libres en patinage artistique.

J'ai fait des livres sur le Bhoutan, sur le Tibet.

Donc ça, c'est des figures imposées.

Et là, c'est une symphonie chromatique qui est agencée selon les couleurs de l'arc-en-ciel.

On commence par le blanc et on mélange des formes comme des volutes dansant devant un visage de moine avec les mêmes volutes, mais c'est une chute d'eau d'une puissance incroyable en Islande.

Et donc, les formes d'un moine qui tourne en dansant une danse sacrée, puis le cercle d'une méduse, etc.

Et donc, c'est joué à la fois sur les formes, sur les couleurs du spectre.

Et donc, c'est un peu une symphonie chromatique.

Et donc, voilà, c'est une sorte de... On dit que photographie, ça veut dire peindre avec la lumière en grec, ou dessiner avec la lumière, écrire avec la lumière.

Donc, le photographe

Le peintre peint avec des choses matérielles, une toile, des pinceaux, la couleur.