Philippe

La noradrénaline, c'est plutôt le niveau de vigilance.

Est-ce que je suis toujours up pour poursuivre la tâche ?

Donc, c'est un petit peu comme si on avait, vous voyez, si on voulait faire un tableau, on a trois couleurs différentes.

Et après, il faut de l'énergie pour tremper le pinceau

et commencer à dessiner les contours du tableau.

Ça, ça repose sur des éléments qui ont aussi une implication sur des structures bien précises.

Par exemple, la prise de décision, ça repose sur le cortex préfrontal.

Le cortex singulaire antérieur, il gère même les conflits, ce qui est un élément aussi d'inhibition assez important.

Des fois, on se fige parce qu'on dit, si je fais ça, ça va avoir pour conséquence ça, et donc je n'y vais pas.

Donc, pour répondre à votre question...

qui est une question très complexe.

Je pense que vous en prenez la mesure.

Une approche, c'est la sociopsychiatrie.

Par exemple, on est en train de considérer de plus en plus l'exposome, c'est-à-dire l'environnement au sens large, pour dire comment est-ce que la santé mentale s'applique.

Par exemple, le niveau économique, le niveau socioculturel, l'ethnicité jouent massivement sur l'accès aux soins.

Et donc, si vous êtes dans un environnement défavorisé, si vous êtes isolé, si vous n'avez pas un modèle à côté vertueux, vous allez avoir beaucoup de mal à engager.

Le principe de l'engagement, c'est quand même, fais ce que je te dis et crois initialement, adhère au message que je te donne et tu verras, ça ira mieux.

Ce que nous, on peut amener en tant que modeste scientifique, c'est des jauges.

Par exemple,

Sur les débats que j'ai sur les réseaux sociaux, les gens disent « Non, mais quand tu es complètement déprimé, tu ne vas pas aller faire une heure de vélo à fond à la salle de gym.