Philippe

Par exemple, ce qu'on sait, c'est que l'alimentation méditerranéenne améliore la qualité du sommeil.

Mais on est vraiment dans un schéma...

de prévention et d'optimisation, mais ce n'est pas un schéma purement thérapeutique.

Après, ce qu'on dit aussi, c'est qu'il y a une combinaison des effets.

C'est-à-dire que si vous avez une activité physique, si vous avez une bonne hygiène de sommeil et qu'en plus vous mangez très bien, c'est mot-compte double, voire mot-compte triple comme on dit au Scrabble.

Et c'est d'ailleurs assez intéressant parce que, par exemple, dans le dernier congrès mondial où j'ai participé, il y a des études qui montrent que

Si vous mangez une heure après votre réveil et jamais trois heures avant votre coucher, vous allez améliorer la qualité et l'architecture de votre sommeil.

C'est-à-dire que la temporalité de la prise alimentaire joue sur un des paramètres de votre santé, qui est le sommeil.

C'est quand même très intéressant.

Ça veut dire qu'il y a vraiment un chaînage de ces comportements-là qui sont interconnectés.

Et on sait que si, par exemple, on fait du sport en fin de journée, vous voyez, on va altérer la qualité de son sommeil.

Il y a un peu quand même un way of life qui est en train de se consolider par rapport à ces déterminants, ces trois piliers de santé, nutrition et sommeil.

Qu'est-ce qu'on peut faire ?

D'abord, vous l'avez rappelé, il y a un substrat biologique.

Je pense que

Je ne suis pas un furieux neuropharmacologue, mais c'est quand même intéressant de préciser qu'il y a certains neurotransmetteurs qui sont plutôt impliqués dans certaines dimensions.

Par exemple, la sérotonine, c'est clairement la dimension de l'émotionnalité.

Voilà, c'est la régulation des émotions.

La dopamine, c'est la poursuite et l'atteinte d'un but.

Par exemple, c'est je vais me lever le matin et je vais aller courir 10 kilomètres.