Faire face aux comportements difficiles

En 2021, la vie de Diana De Faveri a été « complètement bouleversée, très rapidement », lorsque sa mère a reçu un diagnostic de syndrome corticobasal, une forme rare de démence. Aidante naturelle unique, elle s’occupait de son foyer, de son entreprise, de ses parents et de leur maison. Elle raconte cette période difficile et stressante de sa vie, fait part des leçons qu’elle en a tirées et explique pourquoi il est si important de demander de l’aide et du soutien. La Dre Nicole Didyk, professeure adjointe d’enseignement clinique à l’Université McMaster, gériatre, interniste, défenseure de l’éducation des patients et des familles, et créatrice de The Wrinkle, une chaîne YouTube et un site Web destinés aux personnes âgées et à leurs proches, prodigue des conseils sur la manière de gérer les comportements difficiles face à la démence. Principaux points à retenir Les personnes vivant avec la démence adoptent souvent de nouveaux comportements difficiles, tels que l’errance, la paranoïa, l’agitation, la poussée ou la résistance aux soins.Les proches aidants peuvent considérer ces comportements comme une attaque personnelle, mais il est important de se rappeler que « c’est la maladie, non la personne ».Ces comportements sont souvent une réaction à un besoin non satisfait, d’où le terme « réactif ». Principales mesures La priorité absolue est toujours d’assurer la sécurité et d’essayer de protéger les personnes vivant avec la démence.Celles-ci peuvent tenir des propos ou adopter des comportements inappropriés ou pénibles. Au lieu de les corriger, essayez plutôt d’établir un lien émotionnel avec elles.Cherchez des indices dans le passé de la personne pour comprendre les éléments déclencheurs afin de limiter les comportements réactifs.Si vous êtes proche aidant, veillez à votre propre bien-être et n’oubliez pas que vous ne pouvez pas tout faire seul.

There are no comments yet.

Please log in to write the first comment.